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L’accord négocié dans la nuit de mardi à mercredi avec le syndicat de contrôleurs aériens SNCTA est resté secret. On comprend pourquoi.

Depuis plusieurs semaines, la refonte de l’organisation des contrôleurs aériens en France agite l’actualité et perturbe les opérations aériennes. Le 25 avril, une énorme grève des contrôleurs devait paralyser le ciel français. Mais au tout dernier moment, le syndicat majoritaire, le SNCTA, a levé son préavis, indiquant que les négociations avaient été concluantes. Le Canard Enchaîné a réussi en savoir un peu plus sur ces négociations.

Dans sa dernière édition, le média, souvent très bien informé, indique que le SNCTA souhaitait la « confidentialité (…) vis-à-vis des médias, des réseaux sociaux, du grand public » concernant les négociations menées. Raté, on sait désormais que dans cet accord, les aiguilleurs du ciel ont obtenu « des montants historiques », après « avoir contraint la DGAC (Direction générale de l’aviation civile) à faire le travail très rapidement ». Parmi les chiffres avancés par Le Canard Enchaîné, figurent notamment des journées de travail complémentaires effectuées de manière volontaire et rémunérées entre 1 380 et 2 500 la journée.

De leur côté, les aiguilleurs du ciel ont cédé sur une chose. Ils ont accepté l’installation de pointeuses pour contrôler les temps de travail. Et ce « alors que, depuis plusieurs dizaines d’années, la plupart des contrôleurs s’arrangeaient entre eux pour ne travailler que les deux tiers du temps rémunéré », ajoute Le Canard Enchaîné.

Les contrôleurs dans le viseur de la DGAC

Les négociations menées actuellement sont importantes. Entamées il y a 15 mois, elles prévoient de refondre l’organisation du contrôle aérien en France, notamment le maillage territorial des services de navigation aérienne, de réorganiser le travail des contrôleurs pour faire face à l’augmentation annoncée du trafic aérien en contrepartie de hausses de rémunérations.

« L’ambition de la DGAC, avec cette réforme, est de mettre la France au même niveau que les autres pays européens », explique l’UNSA-UTCAC, un syndicat de contrôleurs. En pratique, la DGAC devrait progressivement fermer un quart des tours de contrôle aujourd’hui en service entre 2028 et 2035. Avec cette réforme, la volonté de la DGAC est claire : mieux contrôler le temps de travail des contrôleurs aériens.

Dans un récent rapport, clairement orienté et politique pour de nombreux spécialistes, le Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile avait indiqué que les heures de travail perdues par les contrôleurs du ciel était équivalent à 25%.

Jusqu'à 2 500 euros la journée : les contrôleurs aériens ont très bien négocié (lechotouristique.com)
 

 

Mai 03, 2024

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